Notre apostolat
L’Église est communion missionnaire. À sa manière, la vie monastique doit apporter toute sa part dans l’œuvre d’évangélisation. Dans cette perspective tellement urgente en ce XXI° siècle, notre communauté perçoit combien est actuelle l’invitation faite par la Vierge Marie à l’Ordre de la Visitation en 1688 : « Voilà ce divin trésor qui vous est particulièrement manifesté par le tendre amour que mon Fils à pour votre Institut. Il faut que non seulement celles qui le composent s’enrichissent de ce Trésor inépuisable, mais encore qu’elles distribuent cette précieuse monnaie, en tâchant d’en enrichir tout le monde. » Le Cœur de Jésus veut rejoindre chaque personne, chaque famille, et la grande famille humaine. C’est pourquoi, depuis 2007, notre Communauté a repris la confection de la Sauvegarde.
Pour toute commande, il suffit de nous envoyer votre demande par courriel, à l’adresse :
sauvegardedenantes@etik.com
en précisant le nombre de Sauvegardes désiré et l’adresse à laquelle expédier le colis. Nous vous enverrons un courriel de confirmation dans les plus brefs délais.
Vous pouvez, si vous le souhaitez, nous adresser un don pour soutenir notre apostolat, mais nous ne facturons ni les Sauvegardes, ni les frais de port : votre commande est entièrement gratuite.
Pour soutenir notre apostolat, vous êtes libre de nous adresser un don par chèque à l’ordre « Communauté de la Visitation de Nantes », à l’adresse :
Monastère de la Visitation Sainte-Marie
8 rue Maréchal Joffre
44000 Nantes.
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Par esprit de foi, nous ne calculons pas le coût de production de nos Sauvegardes, nous sommes par conséquent dans l’incapacité de vous renseigner sur ce point pour guider votre don.
Si nous traitons immédiatement toute commande, nous ne pouvons pas vous assurer du délai de livraison. Depuis la parution du film Sacré Cœur (Steven et Sabrina Gunnell, Saje, 2025), nous recevons quotidiennement un grand nombre de commandes. Aussi, si notre communauté met tout son zèle pour répondre à cet afflux de demandes, nous ne pouvons pas nous engager pour une date précise, ni vous informer du suivi de votre commande. Le délai peut également être plus long si la quantité de Sauvegardes demandée est importante. Nous vous remercions par avance de votre charitable compréhension.
Oui, les Sauvegardes sont bénies par un prêtre avant envoi.
Non, la Sauvegarde soutient une démarche spirituelle, mais ne nécessite pas d’imposition par un prêtre.
Chacun est libre en ce domaine : elle est ordinairement portée sur soi, accrochée à un cordon par exemple, mais elle peut être aussi placée sous l’oreiller, posée sur le bureau ou dans son coin prière, accrochée à un bouton…
Le mieux est de la brûler, comme c’est l’usage pour ne pas jeter à la poubelle un objet béni, et d’en commander une nouvelle.
Nous vous invitons à découvrir la Garde d’Honneur du Sacré Cœur de Jésus.
Religieuses contemplatives, si nous accompagnons chaque commande, chaque porteur de Sauvegarde de nos prières, nous ne sommes pas en mesure de répondre à d’autres sollicitations (aide pour trouver un livre, conseil de lieux de pèlerinage, demande de chaînes ou de cordons pour attacher sa Sauvegarde, etc).
Histoire de la Sauvegarde de Nantes









La diffusion des « Sauvegardes » de la Visitation de Nantes a commencé après la réception d’une lettre circulaire du 2 avril 1787, signée de la Supérieure de la Visitation d’Annecy, Mère Emmanuelle-Amédée de Compeys. Dans cette lettre, celle-ci se fait l’écho de la Supérieure d’un Monastère de la Visitation qui veut garder l’anonymat et lui demande d’inviter tout l’Ordre de la Visitation à un réveil de la dévotion au Sacré Cœur de Jésus à la suite de nouvelles révélations à une religieuse visitandine.
En effet, dans une vision – il y en eût cinq – le Seigneur lui dit : « À présent, mon Cœur est foulé aux pieds, bafoué, méprisé et oublié ». Même plainte qu’à sainte Marguerite-Marie un siècle plus tôt, et même appel : « Aime, adore, vénère ce Cœur, fais ton possible pour le faire aimer, adorer et vénérer et vois si tu peux plonger tous les hommes dans cette ouverture sacrée, mais particulièrement, ranime, fortifie cette flamme dans mon petit peuple de la Visitation. Cet amour, je ne le veux pas en parole, mais en imitation. »
La Supérieure de la Visitation de Nantes de l’époque, Mère Claude-Marie de Bruc, est une ardente dévote du Cœur de Jésus. Et la religieuse favorisée est l’une de ses filles : Sœur Marie-Anne Galipaud, dont on peut deviner l’identité grâce au témoignage de Mère Marguerite-Séraphine Clanchy, de la Visitation du Mans, qui fut emprisonnée sous la Terreur avec les Sœurs de Nantes.
Pour ranimer la dévotion et la confiance envers le Sacré Cœur, les Religieuses de la Visitation de Nantes vont fabriquer une quantité impressionnante d’images en papier et en tissu. Toute la Communauté se met au travail, pour glorifier le Cœur divin et répondre à l’angoisse vague qui étreint les âmes en ces heures sombres. Prêtres, laïcs, religieux accourent au Monastère pour demander des « Sauvegardes », qui doivent leur nom à la reconnaissance populaire, témoignant par là des nombreuses grâces reçues du Cœur de Jésus.
Pendant que les Sœurs peignent, cousent, collent, la Supérieure tient la plume. Elle voudrait atteindre les autres Monastères de l’Ordre, elle écrit jusqu’à Vienne et à Lisbonne. Des spécimens de l’image leur sont envoyés pour servir de modèles. La diffusion va devenir prodigieuse. Au début de l’année 1792, Mère Claude-Marie de Bruc s’exclame dans une lettre : « Il est étonnant le nombre d’images que nos chers Monastères distribuent de tous côtés, les trois de Paris les donnent par milliers… »
Le Père Hamon raconte, dans son Histoire de la dévotion au Sacré Cœur : « Dès 1792, les révélations faites à la Visitandine de Nantes ont emporté les âmes vers le Cœur de Jésus. Des milliers de personnes dans les campagnes et dans les villes, à la Cour et dans les Monastères, arborent comme signe extérieur de leur dévouement à l’Église et de leur confiance aux promesses divines, les images du Cœur de Jésus. »
Depuis le 16 octobre 2007, fête de sainte Marguerite-Marie, notre Communauté a repris la confection de cette Sauvegarde qui n’est pas au sens exact du terme un scapulaire. Chacun est invité à porter sur son cœur, comme un sceau, cette petite image en signe de confiance et de don de soi au Christ, afin que peu à peu son Amour anime toute la vie.
À cette petite contribution à la gloire du Sacré Cœur de Jésus, nous joignons notre prière à celle de nos devancières en 1790 : « Plaise à cet aimable Cœur bénir de telle sorte ces petites images, que, comme autant d’étincelles de ce feu divin qu’Il est venu apporter sur la terre, elles embrasent et gagnent tous les Cœurs à Celui qu’elles représentent. »
À ce jour, plus de 320 600 Sauvegardes ont été répandues en France et dans de nombreux pays sur les quatre continents.